Qui a marché sur le mouton

Inspiré des Monty Python
et de Pierres Desproges

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Après avoir créé son propre répertoire en des lieux sacrement singuliers, après avoir abordé les rives plus balisées du théâtre classique et contemporain, après avoir hanté les rêves des chevaux au manège de Saussy, la troupe a choisi cette année de mouiller l’ancre dans les eaux vives de l’absurde et du slapstick*, rendant ainsi hommage aux maîtres du genre que furent les Monty Python, Buster Keaton ou encore Pierre Desproges.

Images insolites, gags visuels, détournements de clichés, humour noir et grinçant, burlesque poétique, tels sont les ingrédients de cette saga extravagante soumise à une mécanique aléatoire totalement assumée.

Grâce à Qui a marché sur le mouton, vous apprendrez comment faire apparaître la vraie Sainte Vierge, vous ferez connaissance avec le champion olympique de comptage des cent un dalmatiens, vous entendrez la fanfare des dynamiteurs interpréter le Beau Danube Bleu, vous sentirez la présence de l’Homme invisible, bref, vous ne regretterez pas d’être venus nombreux.

*slapstick: littéralement, « bâton claqueur ». Genre de comédie où l’humour repose d’abord sur des trouvailles physiques.

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Qui a marché sur le mouton ? à trois reprises 

« La Compagnie des Gens a repris « Qui a marché sur le mouton », le 24e spectacle estival de la compagnie, avec un grand succès. »

 Ceux qui n’ont pu voir cet été le spectacle Qui a marché sur le mouton ?, souvent faute de places, ont été fort contents de cette reprise lors de trois soirées successives et une fois de plus, la yourte a fait le plein de spectateurs.

Une yourte modifiée avec plus d’espace et même par moments donnant sur l’extérieur, en fond de scène naturel, où les moutons sautent dans les arbres. Du début à la fin, durant plus d’une heure et demie, le public a ri aux gags visuels, aux côtés surréalistes de certaines scènes, aux tableaux intermédiaires poétiques ou grinçants, à des dialogues absurdes, aux clichés détournés.
Le public a apprécié le talent des acteurs dans des morceaux exigeant une diction parfaite aux sonorités extravagantes et une mémoire sans défaut sur des textes très difficiles, parfois loufoques.
L’ensemble mis en place avec une vingtaine de comédiens professionnels et amateurs, se déroule avec aisance, dynamisme, sans temps mort, malgré la complexité des situations. Un pari fou réussi sur un espace réduit mais qui permet la proximité avec les comédiens pour le plus grand plaisir du public.
Jacques Senelet, directeur artistique, a annoncé la participation de la Compagnie à l’hommage qui sera rendu à Francis Carco le 29 septembre, dans le cadre d’une conférence donnée par Gilles Freyssinet, intitulée “Francis Carco mémoire d’une autre vie” et organisée par la bibliothèque municipale.
Il a aussi précisé que ces trois représentations étaient les dernières sous la yourte Nicolas-Gogol.
Les prochaines auront lieu dans la salle Kiki-de-Montparnasse restaurée

Ouverture de la 24ème saison de la Compagnie des Gens

La Compagnie des Gens a ouvert sa 24e saison en présentant officiellement son spectacle estival Qui a marché sur le mouton.

« Ce n’est pas une pièce de théâtre », annonce Jacques Senelet, directeur de la compagnie, mais « ça commence comme une banale soirée d’Au Théâtre ce soir, puis on en sort carrément. Le seul mot d’ordre, le seul message est de faire rire le public ».
« Le spectacle est unique, original. Il ne faut pas croire que les comédiens pastichent ce qui a déjà été fait, même s’ils reviennent aux sources, au tout début de la Compagnie ».
Les vingt-deux comédiens et musiciens utilisent une forme comique qu’ils n’ont jamais faite en réalisant des détournements de clichés, de films, de tragédies raciniennes, de parodies, de “soap opéra” utilisant des gags visuels, des images insolites, de l’humour noir et grinçant du burlesque poétique, ce que nomme Jacques Senelet « un univers foutraque », « une saga extravagante soumise à une mécanique aléatoire totalement assumée ».
Mais ajoute-t-il, la tâche fut ardue car, contrairement aux apparences, il n’est rien de plus difficile « que de faire rire les honnêtes gens ». « Le spectacle s’emballe entraînant dans ses rouages pervers les personnages livrés à une folie collective qu’il sera bientôt impossible de refréner ».
Rendez-vous sous la yourte Gogol, pour ceux qui veulent apprendre à égayer une veillée funèbre, faire connaissance avec un champion olympique de comptage des cent un dalmatiens, entendre la fanfare des dynamiteurs massacrer Le Beau Danube bleu, assister à la naissance au forceps d’une tarte au citron meringuée, apprendre à haïr Le Petit Prince, sentir la présence de l’Homme invisible et connaître les secrets de l’aviation ovine.
Depuis leur retour d’Égypte en avril, ils travaillent non seulement leur rôle et leur jeu, mais ils scient, agrafent, peignent, cousent, mettent en place toute la technique nécessaire, ont agrandi la yourte pour plus d’espace scénique et mettent aussi au point le repas de leur Auberge La Tête à l’envers qui proposera ses petits plats avant le spectacle, à partir de 19 h 15, sur réservation uniquement.

Un spectacle totalement déjanté

« Jusqu’à la fin du mois, la Compagnie des gens présente son dernier spectacle « Qui a marché sur le mouton » dans une yourte. Un vrai moment de détente… »

Cette année encore, pour la 24 e édition de sa saison estivale et pendant tout le mois de juillet, la Compagnie des gens ouvre les portes de sa yourte du parc Saint-Vorles. Le public est invité à découvrir l’univers complètement déjanté de son spectacle estival au titre énigmatique : Qui a marché sur le mouton ?

Une vingt-quatrième rencontre plus que réussie entre un public fidèle et une troupe de comédiens de toutes origines, orchestrée de main de maître par Jacques Sénelet qui se livre à une déferlante de scènes loufoques et absurdes enchevêtrant l’humour maison à celui des Monty Python et de Pierre Desproges avec, en passant, un clin d’œil au théâtre d’objets et de marionnettes.

Tout commence par ce qui semble être une scène de vaudeville classique… Peu à peu cependant, la façade se fissure, la mécanique s’emballe et voilà le spectateur bientôt entraîné dans une succession d’effets et de gags tous plus comiques et surprenants les uns que les autres, mêlant allègrement humour noir et burlesque poétique.
Comment résister, entre autres trouvailles, aux retrouvailles de Jacques Anquetil avec la compétition, au quotidien de Néfertiti, à la rencontre du Petit Prince de Saint-Exupéry et de la Vénus de Milo, à l’interview d’un musicien célèbre dont personne n’a retenu le nom et pour cause, aux mésaventures du petit commerce, à la naissance sous forceps d’une tarte au citron meringuée ?
Un bon conseil : ne pas résister et se laisser aller à une heure trente de délire et de rires. À la sortie du spectacle, on entend les commentaires d’un public ravi. Il reste quelques places pour les dernières séances qui se termineront samedi 28 juillet.

 

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